Quels pays sont exemptés de l’attestation d’accueil pour venir en France ?

Quels pays sont exemptés de l’attestation d’accueil pour venir en France ?

Les ressortissants étrangers doivent présenter une attestation d’accueil avant de venir dans l’Hexagone. Ce document est à joindre au dossier au moment de demander un visa. Il existe tout de même quelques cas où cette formalité ne sera pas exigée aux voyageurs. Découvrez l’essentiel de ces exemptions dans les prochaines lignes.

Exemption d’attestation d’accueil pour les ressortissants européens

Les ressortissants originaires des pays membres de l’espace économique européen ne sont pas soumis à l’obligation de présenter une attestation d’accueil. Ce sont notamment les citoyens allemand, autrichien, belge, bulgare, chypriote et danois. L’exemption concerne aussi les voyageurs originaires d’Espagne, d’Estonie, de Finlande, de Grèce ou de Hongrie. Les Anglais, les Suédois ainsi que les Italiens sont aussi inclus dans le dispositif.

Les titulaires de certains visas sont également exemptés

De manière générale, l’attestation d’accueil est obligatoire pour tous ceux qui viennent en France à titre privé ou familial. Ceci étant, les titulaires d’un visa Schengen en sont exclus. Le privilège s’étend sur les voyageurs qui ont un visa portant la mention « famille de Français ». Les conjoints ou les enfants d’un citoyen français peuvent ainsi librement venir sans être officiellement invités. En effet, l’attestation d’accueil indique que le voyageur sera hébergé chez un hôte et sera couvert par une assurance.

Les motifs de séjour qui exempte les attestations

Les voyageurs qui viennent en France dans le cadre d’un séjour humanitaire sont exclus de l’obligation d’attestation d’accueil. Un ordre de mission devrait ainsi remplacer le document délivré par la municipalité de l’hébergeur. Si le séjour à titre privé ou familial excède 90 jours, il faut une tout autre formalité pour obtenir un visa français. De plus amples informations concernant l’attestation d’accueil sont détaillées dans les articles de la loi Sarkozy qui datent du 1er janvier 2005.